À partir du 1er janvier 2026, tous les assistants de régulation médicale devront disposer de leur diplôme. Problème : le dispositif temporaire de formation en alternance comme la validation des acquis de l’expérience n’attirent pas les foules.
Après plusieurs reports de cette date butoir, l’exercice du métier d’assistant de régulation médicale sera conditionné à la justification dudit diplôme à compter du 1er janvier 2026. Trois solutions existent pour l’obtenir : la formation complète ou avec des dispenses octroyées de droit pour les titulaires d’un diplôme du domaine sanitaire ; la validation des acquis de l’expérience (VAE) ; le dispositif temporaire de formation en alternance, créé à l’été 2023 mais qui cessera d’exister le 31 décembre.
Or « les enquêtes semestrielles auprès des centres de formation, présentées en comité de suivi de la formation, ont mis en évidence un faible recours à la VAE ou au dispositif temporaire, alors que plusieurs ARS alertent la DGOS sur un possible nombre important d’agents en fonction d’assistant de régulation médicale non diplômés ». Le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles soulève cette inquiétude dans une note d’information parue le 31 mars dans la dernière édition du Bulletin officiel « Santé–protection sociale-solidarité » (BO Santé).
Des jurys de certification jusqu’au 31 décembre
C’est pour cette raison que les pouvoirs publics insistent auprès des ARS sur le rôle joué par les hôpitaux siège d’un Samu, « des acteurs essentiels pour conseiller et accompagner les agents non diplômés et les inscrire dans l’une des voies d’accès à la diplomation adaptée à leur parcours professionnel« . Le couperet calendaire approchant à grand pas, « cette démarche est à entreprendre dans les prochaines semaines pour que les jurys de certification soient réunis au plus tard le 31 décembre« .
Le ministère rappelle ainsi les modalités propres à la VAE mais surtout au dispositif temporaire de formation pour les hospitaliers recrutés à compter de son entrée en vigueur le 19 juillet 2023. Cette voie d’accès prévaut également pour les agents qui, à cette même date, disposaient d’une expérience en qualité d’assistant de régulation inférieure à un an en équivalent temps plein. Elle concerne enfin ceux affichant une expérience professionnelle antérieure dans un centre de régulation des appels d’au moins un an, là aussi en équivalent temps plein (lire l’article d’Hospimedia).
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