Les possibilités de vacations des étudiants en santé non médicaux en qualité d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture sont étendues par un arrêté paru au Journal officiel ce 10 juillet. Plusieurs filières sont concernées.
Un arrêté, paru au Journal officiel ce 10 juillet, élargit le spectre des étudiants de santé pouvant effectuer des vacations d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture ou des actes et activités d’infirmiers. En outre, ce texte permet l’obtention du diplôme d’État d’aide-soignant par les étudiants en santé non médicaux et du diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture par les étudiants sages-femmes. Cette mesure s’inscrit dans la continuité de la réingénierie des diplômes d’État d’aide-soignant et auxiliaire de puériculture.
Ce projet autorise ainsi des étudiants non médicaux, de certaines filières, à effectuer des vacations d’aide-soignant, sous condition d’être admis en deuxième année, d’avoir effectué un stage de quatre semaines et d’avoir validé des unités d’enseignements définis en annexe. Cela concerne les étudiants ergothérapeutes, les étudiants pédicures-podologues, les étudiants inscrits en formation préparant au diplôme d’État manipulateurs en électroradiologie médicale ou au diplôme de technicien supérieur (DTS) d’imagerie médicale et radiologie thérapeutique (IMRT), et les étudiants issus de parcours d’accès spécifique santé (Pass) et licence accès santé (Las) inscrits en deuxième année de formation en soins infirmiers, d’ergothérapeute, de pédicure-podologue, de manipulateur en électroradiologie médicale ou de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique. Le contrat de vacation devra préciser la période pour laquelle l’étudiant vacataire est recruté, la durée hebdomadaire de travail ainsi que la rémunération qui devra être alignée sur la rémunération réglementaire correspondant à un agent titulaire du 1er échelon du premier grade du corps concerné. Les modalités de ces vacations, pour chaque filière concernée, sont détaillées en annexe de l’arrêté.
Obtention des diplômes d’État
Cet arrêté comprend en outre des dispositions relatives à l’élargissement des possibilités d’obtention des diplômes d’État d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture, sous certaines conditions, par certains étudiants en santé en échec ou ayant interrompu leur formation. Sont concernées notamment les personnes ayant entrepris la formation d’infirmier avant la mise en œuvre de l’arrêté du 31 juillet 2009, admises en deuxième année et ayant suivi et validé une formation d’actualisation des connaissances dans un institut de formation d’aide-soignant (Ifas) ; ainsi que les titulaires du diplôme d’État d’ergothérapeute, d’infirmier, de pédicure-podologue, de masseur-kinésithérapeute, de manipulateur en électroradiologie médicale ou du DTS IMRT n’ayant pas exercé depuis plus de trois ans, après avoir suivi et validé une formation d’actualisation des connaissances dans un Ifas. Seuls les titulaires d’un diplôme d’État de sage-femme ou d’infirmier puériculteur n’ayant pas exercé depuis plus de trois ans et après avoir suivi et validé une formation d’actualisation des connaissances dans un Ifas, peuvent prétendre à l’obtention du diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture.
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