Par le biais d’un décret paru ce 8 juillet au Journal officiel, le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques entérine la revalorisation de 3,5% du point d’indice des fonctionnaires par effet rétroactif à compter du 1er juillet, en particulier dans le versant hospitalier. Ce dégel indiciaire porte précisément à 5 820,04 euros (€) la valeur annuelle du traitement afférent à l’indice 100 majoré. Dans la fonction publique hospitalière, le coût annuel de cette mesure approcherait les 1,7 milliard d’euros. Il s’agit de la plus forte hausse depuis 1985, sachant que l’indice était quasiment gelé sans discontinuer depuis 2010.
Lors de l’annonce de ce coup de pouce salarial le 28 juin (lire notre article), le ministre Stanislas Guérini a salué une « mesure concrète, efficace et puissante pour le pouvoir d’achat des agents » publics qui était « attendue et nécessaire« . Selon lui, elle permettra aux 700 000 fonctionnaires encore rémunérés au Smic de dépasser ce seuil, si bien qu' »à partir du 1er juillet, il n’y aura plus d’agent public rémunéré au seul niveau du Smic« . À titre d’illustration de ce dégel, un infirmier anesthésiste avec huit ans d’ancienneté verra son gain mensuel s’élever à 91,1 € et son gain annuel à 1 093 €, selon les chiffres alors fournis par le ministère. Pour une sage-femme avec vingt ans d’ancienneté, le gain s’élèvera à 1 330 € par an, soit 110,8 € supplémentaires chaque mois.
Tous droits réservés 2001/2024 — HOSPIMEDIA
Demandez votre démo