« Une suspension du jour de carence ne pourrait se limiter à un « ciblage » sur le Covid-19 dans la fonction publique, le dispositif étant commun aux secteurs public et privé, pour l’ensemble des pathologies, pour des motifs de secret médical notamment. » Dans sa réponse adressée le 10 novembre au courrier signé quatre jours plus tôt par six des neufs syndicats représentatifs côté public (à télécharger sur HOSPIMEDIA), la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, écarte tout retour à une suspension du jour de carence à la faveur de la nouvelle poussée épidémique actuelle (lire ici et là les articles). Du 23 mars au 10 juillet derniers, il avait été suspendu pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire mis en place pour faire face à la première vague de Covid-19.
Pour étayer son refus, la ministre rappelle en outre que l’État propose désormais « un haut niveau de déploiement des mesures de protection pour tous les agents et usagers du service public, comme sur tous les lieux de travail« . Enfin, le jour de carence « ne s’applique pas à tous indistinctement« , ajoute-t-elle. À ce titre, les personnels vulnérables ne pouvant pas télétravailler et dont l’aménagement de poste est impossible sont de facto placés en autorisation spéciale d’absence. Quant aux agents considérés comme cas contact à risque, en attente de réalisation du test puis de son résultat, « ils ne se voient pas non plus appliquer le jour de carence« , rappelle la ministre.
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